Retour des djihadistes belges : le Conseil national de sécurité pense à une “forme de justice internationale”

Le Conseil national de sécurité, réuni jeudi matin sous la présidence du Premier ministre Charles Michel, a marqué sa préférence pour “une forme de justice internationale” afin de juger les combattants étrangers détenus, soit par le gouvernement irakien, soit par l’alliance arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS), a indiqué un porte-parole du chef du gouvernement.

Le président américain Donald Trump, qui s’est engagé en décembre à retirer ses troupes – quelque 2.000 hommes – de Syrie, a enjoint dimanche ses alliés de rapatrier leurs ressortissants ayant rejoint les rangs du groupe djihadiste Etat Islamique (EI), suscitant des réactions en sens divers.

Charles Michel avait souhaité lundi que les djihadistes étrangers – et notamment belges – détenus en Syrie soient “au maximum” jugés dans la région, tout en invoquant la possibilité de créer une juridiction internationale ad hoc, aux contours encore assez flous.

Cette position a été confirmée jeudi par le Conseil national de sécurité, qui rassemble les principaux ministres concernés et des représentants des services de renseignements, de la police et de la justice, a indiqué le porte-parole à l’agence Belga.

“La préférence (de la Belgique) va vers une forme de justice internationale en concertation avec d’autres pays” confrontés au même problème, a-t-il ajouté. “La piste est la détention (des “Foreign Terrorists Fighters”, TTF) dans des camps de la région”, a-t-il encore dit.

Avec Belga – Photo : Belga/Thierry Roge

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21 février 2019 - 10h54
Modifié le 21 février 2019 - 10h54