Les faits d’antisémitisme en augmentation en France et en Belgique : comment les combattre ?
Alors qu’en France, de nombreux faits antisémites (insultes, profanations de tombes juives…) font la Une de la presse, la Belgique n’est pas exempte d’une hausse de ces discours de haine.
Selon les statistiques d’Unia, qui doivent encore être officialisées dans les prochaines semaines, la tendance des actes antisémites en Belgique est à la hausse par rapport à 2017. Le quotidien L’Écho rapporte pour sa part les chiffres du site antisémitisme.be qui annonce 81 cas d’antisémitisme en 2018 contre 35 en 2017 et 109 en 2016. Unia précise que ces chiffres fluctuants s’expliquent notamment par l’intensité du conflit israélo-palestinien mais aussi la montée en puissance, ces dernières années, des thèses complotistes avancées sur Internet.
Comment mieux combattre l’antisémitisme ? Pascale Falek-Alhadeff, directrice du Musée juif de Belgique, et Lode Nolf, porte-parole d’Unia, en parlent sur le plateau de #M. “Il y a une prolifération de la haine et des théories de complot”, confie Pascale Falek-Alhadeff. “En Belgique, la menace reste et les communautés juives restent protégées par la police. (…) Il faut que tout le monde dénonce ces faits et ces paroles de haine, car chacun a sa part de responsabilités. La parole ne peut pas se libérer sur les réseaux sociaux. Il faut dénoncer chaque message de haine. Et toutes les plateformes doivent également faire leur part du travail”.
“Tout le monde doit s’y mettre. Ce n’est pas seulement un travail que nous devons réaliser à l’école, mais dans tous les milieux”, estime pour sa part le porte-parole d’Unia.
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