Le prix du Fonds Carine Vyghen pour le don d’organes attribué au Dr Julie Navez
Le Docteur Julie Navez, de la Clinique de Transplantation hépatique de l’Hôpital Erasme (ULB) s’est vu remettre, mardi en début de soirée, le Prix 2018 du Fonds Carine Vyghen pour le don d’organes. Le Dr Navez a décroché ce prix pour des travaux visant à étudier l’influence des solutions de préservation utilisées pour les greffons hépatiques sur les résultats postopératoires après transplantation du foie.
Le prix a été remis à l’occasion de la dixième édition de cette mise à l’honneur, par le Fonds, de médecins et scientifiques contribuant à faire progresser le don d’organes. L’événement a eu lieu dans la salle gothique de l’Hôtel de Ville de Bruxelles, en présence, notamment, du bourgmestre Philippe Close, du recteur de l’ULB Yvon Englert, du ministre bruxellois Guy Vanhengel et du parrain du Fonds, l’humoriste André Lamy.
Le Fonds a été mis sur pied il y a dix ans par des proches de Carine Vyghen, ancienne journaliste, ancienne échevine de la Ville de Bruxelles et députée bruxelloise, décédée en décembre 2007 des suites d’une rupture d’anévrisme cérébral. En partant, celle-ci a permis à six personnes de poursuivre leur vie. Le Fonds a pour objectif d’informer le grand public mais aussi d’aider les familles de donneurs et d’encourager les chercheurs et médecins au travers d’un Prix annuel.
Le Jury scientifique du Fonds Carine Vyghen est composé de Professeurs de plusieurs hôpitaux universitaires. Il est présidé par l’actuel président du Sénat, Jacques Brotchi qui a remis le prix 2018.
Les travaux du docteur Navez ont permis de faire progresser la connaissance des effets post-opératoires de l’utilisation de diverses solutions de préservation du greffon hépatique durant la délicate phase d’attente de la transplantation. L’organe à greffer doit en effet être maintenu dans une solution de préservation à basse température après son prélèvement chez le donneur, et jusqu’à la transplantation. Ces solutions peuvent influencer l’évolution clinique du patient transplanté.
Les travaux de la lauréate ont permis de comparer les effets de trois solutions utilisées à l’hôpital Erasme et de constater des différences significatives. Suffisamment en tout cas pour qu’une analyse plus détaillée des complications postopératoires et à long terme soit prochainement réalisée afin d’identifier d’autres différences éventuelles entre les trois solutions de préservation et permettre une orientation définitive vers l’une d’elles.
BELGA