DéFi veut fédéraliser le sport de haut niveau
Dix jours après la polémique entre Nafissatou Thiam et la ligue d’athlétisme, le parti DéFI a présenté lundi une série de propositions pour professionnaliser et faire briller davantage le sport de haut niveau en Belgique.
A cette fin, le parti amarante entend fédéraliser la compétence du sport de haut niveau en désignant un manager fédéral qui ne s’occuperait que de cela, en concertation avec les Communautés et les fédérations sportives. Par la voix de son député bruxellois Michaël Vossaert, spécialiste des matières sportives, DéFI entend aussi professionnaliser davantage les fédérations sportives en obligeant leurs cadres à suivre les formations proposées par la Belgian Olympic Academy ou les cours de management d’organisations sportives dispensés par les universités.
Le parti veut aussi qu’un nombre minimum de places au sein des conseils d’administration des fédérations soit occupé par des acteurs du sport, et que les fédérations soient soumises à un processus d’évaluation de leur fonctionnement.
Des nouvelles infrastructures
Le succès des sportifs de haut niveau belges dépend aussi des infrastructures mises à leur disposition. A cet égard, DéFI préconise une vision nationale “commune et concertée” d’investissements d’infrastructures qui s’appuierait notamment sur un plan national d’investissements, ainsi que sur un cadastre commun aux trois Régions.
Enfin, le parti a aussi réfléchi à une série de priorités en termes d’équipements: construire une Arena basket multifonctionnelle avant 2024 au Heysel, édifier un stade national mixte hockey/rugby à Bruxelles, et enfin rénover le stade Roi Baudouin pour y permettre le maintien du Mémorial Vandamme, la grande épreuve annuelle d’athlétisme organisée dans la capitale.
Belga-Photo: BX1