Le Parlement de la FWB accueille Anthostoria, une expo de sensibilisation aux mutilations génitales
Après l’ULB et le centre d’action laïque, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles accueille à son tour, jusqu’à la fin de cette semaine, “Anthostoria, a flower story”, une exposition de sensibilisation aux mutilations génitales féminines (MGF).
Montée par une quinzaine d’étudiantes de l’ULB, cette exposition a pour but de dénoncer ces violences envers les femmes, de sensibiliser tout un chacun(e), qu’il soit professionnel de la santé, policier, personnalité politique ou simple citoyen à ces pratiques, mais aussi de montrer le travail d’associations et d’artistes impliqués dans cette lutte contre les MGF.
► Voir aussi : Retour sur l’histoire de l’exposition Anthostoria (vidéo)
Selon des chiffres avancés par l’Unicef, au moins 200 millions de filles et de femmes vivant actuellement dans une trentaine de pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie ont subi une forme de mutilation génitale.
Souvent considéré comme un mal exclusivement étranger, le phénomène est pourtant aussi présent en Belgique. Dix-sept mille femmes excisées d’origine étrangère sont actuellement présentes sur le sol belge, et quelque 8.000 fillettes vivant chez nous sont menacées de l’être, le plus souvent à l’occasion d’une période de vacances passée dans leur pays d’origine. (avec Belga)
Au moins 200 millions de filles et de femmes en vie aujourd’hui ont subi des mutilations génitales (#MGF). En Belgique près de 25 700 femmes et filles sont concernées.
L’exposition @Anthostoria, a flower story sensibilise aux MGF.
Une initiative d'étudiantes de @ULB pic.twitter.com/5vuFXQko1F— Parlement Fédération (@ParlementF) March 13, 2019
■ Reportage de Nicolas Franchomme, réalisé le 13 novembre 2018.