Le système Nutri-score a désormais un cadre légal
Cinq lettres et cinq couleurs pour vous informer sur la qualité nutritive de l’aliment que vous achetez. Le système Nutri-score reçoit à présent un cadre légal.
La ministre sortante des Affaires sociales et de la Santé Maggie De Block, actuellement en affaires courantes, a donné mardi le coup d’envoi d’une campagne d’information destinée à promouvoir le nutriscore, un logo qui, présent sur les emballages, doit informer le consommateur sur la valeur nutritionnelle des aliments. La campagne est visible sur www.nutriscore.be et sera également déclinée dans deux spots publicitaires.
Importé de France, le nutriscore propose cinq lettre, de A à E, et cinq couleurs définissant la valeur nutritionnelle d’un produit. Le nutriscore sera proposé sur une base volontaire. Les groupes de distribution Carrefour, Colruyt, Delhaize et Intermarché ont manifesté leur adhésion au système, de même que les producteurs Danone, Alpro et Elvea. Refusant de doter le système d’un engagement coercitif, la ministre De Block parie sur l’effet du marché et le choix du consommateur.
L’arrêté royal organisant la base juridique permettant l’éclosion du système nutriscore a été publié lundi au Moniteur. Pour Fevia, la fédération de l’industrie alimentaire belge, un système d’étiquetage nutritionnel complémentaire doit avant tout être harmonisé au niveau européen et doit rester volontaire. Elle-même à l’origine du développement de son propre système nutriscore, l’organisation de défense des consommateurs Test-Achats a accueilli favorablement le lancement de la campagne. Test Achats souhaite que le nutriscore devienne le label obligatoire unique au niveau européen.
Belga
■ Reportage de Thomas Dufrane et Nicolas Scheenaerts