Le gouvernement étudie la faisabilité d’une COP26 en Belgique
Le conseil des ministres a approuvé vendredi l’exécution d’une étude préliminaire sur l’organisation de la 26e “conférence des parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques”, plus connue sous l’appellation COP26, ont indiqué les cabinets des ministres de l’Énergie et de l’Économie, Marie Christine Marghem et Kris Peeters.
La candidature de la Belgique à l’organisation de la COP26 en 2020 a été proposée au Comité de concertation le 27 mars 2019, à l’initiative du gouvernement wallon. L’étude portera sur le coût de l’organisation, les aspects organisationnels et la faisabilité ainsi que les effets de retour sur l’économie. Une task force supervisera la préparation et la mise en œuvre de cette étude. Elle devra notamment déterminer si une étude externe est nécessaire et établir un éventuel cahier des charges pour un marché public. Son rapport est attendu dans le mois.
Fin novembre 2018, avant la COP24 à Katowice, le gouvernement wallon avait annoncé, par la voix de son ministre du Climat Jean-Luc Crucke, sa volonté que la Belgique se porte candidate à l’organisation de la COP26. En cas de candidature, celle-ci devrait être communiquée officiellement lors de la COP25 organisée en décembre prochain au Chili. Cela signifie, en raison de la dimension d’une telle organisation, que les composantes d’une éventuelle candidature devront être préparées au cours des prochains mois, en dépit de la phase électorale qui a commencé.
La Wallonie n’a pas la capacité d’organiser seule cette conférence. La proposition d’organiser cette édition en Belgique n’a pas, jusqu’ici, le soutien de la Flandre.
Belga