Formation d’un gouvernement bruxellois : le cdH joue la carte de l’humilité
Après le PTB ce mardi matin, le PS bruxellois a reçu le CDH.
Les chefs de file du PS bruxellois, Laurette Onkelinx et Rudi Vervoort, ont entamé mardi après-midi le dernier entretien avec des représentants politiques dans le cadre de leur premier tour de consultations.
► Le PTB reçu dans un climat de méfiance : ce qu’il faut retenir
Ils ont reçu, sur le coup de 15 heures, le président du cdH Maxime Prevot et la tête de liste du Centre démocrate humaniste à Bruxelles Céline Fremault.
A Bruxelles, le nombre de variantes de majorités régionales à trois intégrant le cdH est limité en raison du faible poids donné par l’électeur à cette formation: 6 sièges sur 72 francophones. Dans le groupe linguistique néerlandophone, le CD&V, parti frère, a décroché un siège sur 17.
Le CDH en chute
Une recomposition de l’aile francophone de la majorité sortante PS-DéFI-cdH est ainsi mathématiquement trop courte (33 sièges). Idem pour les équations PS-MR-cdH (36), Ecolo-MR-cdH (34). Une majorité PS-Ecolo-cdH serait très étroite (38 sièges). Restent des hypothèses de variantes à quatre bien moins stables politiquement que mathématiquement.
A leur arrivée, les chefs de file de la formation centriste la jouaient plutôt humblement. “Mon état d’esprit n’a pas changé depuis hier, en Wallonie. Rien n’a été arrêté définitivement. On prétend qu’il faut à chaque fois attendre le signal de l’électeur“, a affirmé Maxime Prévot, sans faire d’autre commentaire.
Belga, image Belga