Le secteur de l’électrotechnique recherche plus de 2.000 travailleurs
Les entreprises du secteur en pleine croissance de l’électrotechnique cherchent d’urgence plus de 2.000 électrotechniciens pour les deux prochaines années, a annoncé vendredi l’organisation sectorielle Volta.
La croissance du secteur est nourrie par la transition énergétique et l’essor des énergies renouvelables mais aussi par une demande en sécurité et en automatisation qui augmente, y compris dans la construction résidentielle privée.
Et entre 2016 et 2018, le nombre de travailleurs et d’employeurs du secteur est respectivement passé de 32.212 à 38.255 employés et de 4.725 à 5.187 employeurs, selon les derniers chiffres du secteur publiés par Volta.
Toutefois, le marché du travail est particulièrement tendu pour ce type de profils, dans toutes les régions du pays. A tel point que certaines entreprises, comme Klinkenberg, à Herstal, a mis sur pied son propre centre de formation en collaboration avec Volta, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Forem.
“Parmi plus de 150 candidatures, nous sélectionnons 30 candidats sans formation préalable spécifique, que nous formons nous-mêmes sur une période d’un an par un double apprentissage. Un investissement de plus de 150.000 euros par an pour Klinkenberg, la seule option à long terme”, explique-t-on au sein de l’entreprise.
Depuis 2006, Volta mène une campagne de sensibilisation à destination des jeunes et des enseignants de l’enseignement primaire et secondaire. Le secteur soutient également pleinement “duaal leren”, l’apprentissage en alternance en Flandre qui voit des jeunes se former deux à trois jours par semaine sur le lieu de travail et deux jours sur les bancs d’école.
Le secteur mise également sur la formation continue avec les services régionaux de l’emploi et de la formation.
Belga