Des jeunes vietnamiens exploités dans des salons de manucure de Bruxelles

Le nombre de salon de manucure a doublé entre 2008 et 2019 pour atteindre 24.450 en Belgique.

Des jeunes d’origine vietnamienne sont exploités dans des salons de manucure de Bruxelles. C’est ce que révèle une enquête de nos confrères de Knack, De Standaard et la VRT. Selon eux, des milliers de jeunes sont venus en Europe occidentale grâce à des réseaux de passeurs. Ils transitent par la Russie et traversent ensuite l’Europe de l’Ouest.

Lors d’une récente inspection sociale dans les salons de manucure, une mineure a notamment confié qu’elle était à Bruxelles “pour gagner de l’argent, avant de [s]e diriger vers le Royaume-Uni.” Pour pouvoir rembourser le montant qu’ils doivent aux passeurs, ils travaillent ainsi six jours par semaine, du matin au soir. Le phénomène attire l’attention des autorités belges depuis un an et demi mais les contrôles sont difficiles à mener. “Les gens que nous arrêtons refusent de parler“, indique un inspecteur social à nos confrères. La traite des êtres humains est privilégiée.

Le nombre de salon de manucure a doublé entre 2008 et 2019 pour atteindre 24.450 en Belgique. Le nombre de disparition de jeunes Vietnamiens est également en augmentation. Ils étaient 14 à avoir disparu en 18 et ils sont déjà 19 cette année.

T.Du., image Google Maps

 

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03 juillet 2019 - 12h59
Modifié le 03 juillet 2019 - 12h59