Près d’un policier sur deux souffre de stress post-traumatique
Ce stress post-traumatique est vécu comme un poids lourd à porter et détériore la qualité de vie professionnelle des policiers.
Insomnies, tremblements, flash-back, altération de l’humeur… Quatre policiers sur dix présentent des signes d’un stress post-traumatique, ressort-il d’une enquête de l’UMons relayée par le Soir, mardi. Treize pour cent subissent un stress aigu.
Le service de psychopathologie légale de l’UMons a interrogé 85 policiers volontaires (77% d’hommes) issus de zones de police hainuyères ou de la police judiciaire fédérale de Mons et ayant une expérience moyenne d’une quinzaine d’années de service.
Les causes principales
Les principales sources de traumatismes sont les accidents mortels de la route (22,4%), les homicides (22,4%) et les suicides (8,2%). Les attentats terroristes sont évoqués dans 5% des cas.
Ce stress post-traumatique est vécu comme un poids lourd à porter et détériore la qualité de vie professionnelle des policiers. Malgré la persistance des symptômes et le mal-être, seul un policier concerné sur quatre prend l’initiative de se tourner vers un professionnel de la santé. Lorsqu’il le fait, c’est bien souvent en dehors des services d’appui psychologique interne.
Belga, image Belga