45 personnalités du MR affirment l'”unité” et la “sérénité” au sein du parti
Quarante-cinq personnalités du MR, dont plusieurs ministres et députés, ont affirmé lundi que l’“unité” et la “sérénité” régnaient au sein du Mouvement Réformateur, en réponse à un groupe anonyme de six ministres, anciens ministres et parlementaires qui estiment, dans des propos répercutés par le journal ‘Le Soir’, que Charles Michel doit quitter la présidence du parti dès la rentrée.
“Nous, ministres, présidente d’assemblée parlementaire, chefs de groupe et administrateur délégué du Centre Jean Gol du Mouvement Réformateur, rappelons que le MR est pleinement mobilisé dans l’unité et la sérénité pour l’avenir de notre pays, de nos régions et de l’espace francophone”, ont affirmé ces personnalités dans un communiqué.
“Nous regrettons et condamnons les expressions anonymes qui vont frontalement à l’encontre des valeurs libérales de liberté et de responsabilité. Depuis les élections, les différentes instances se sont réunies à différentes reprises et chacun a l’occasion en permanence de communiquer et de défendre son point de vue”, ajoute le texte.
“Pas de cumul”
Les instances du Mouvement réformateur ont également annoncé par communiqué qu’elles apprécieront le calendrier électoral interne après qu’en février dernier le Conseil du MR a donné à Charles Michel le mandat de mener la campagne du parti et de le présider jusqu’à ce que les gouvernements soient formés. Charles Michel cumule cette fonction avec son mandat de Premier ministre en affaires courantes et sa participation à la formation de gouvernements.
Entre-temps, le Premier ministre a été élu à la présidence du Conseil européen, une fonction qu’il exercera à partir du 1er décembre. Quoi qu’il advienne, M. Michel ne cumulera pas, contrairement à ce qui avait été affirmé à Belga, cette fonction avec la présidence du MR – un cumul qui est incompatible – et il ne rentre nullement dans les intentions de Charles Michel de garder la main en confiant la présidence du parti à un proche. Les instances apprécieront le calendrier électoral conformément aux statuts, a-t-on souligné chez les libéraux.
Avec Belga – Photo : Belga/Bruno Fahy