Herrmann-Debroux : malgré l’interdiction, les voitures passent quand même sous le viaduc
Depuis la fermeture et la réouverture du viaduc Herrmann-Debroux, à Auderghem, le passage sous le viaduc au niveau du carrefour du Rouge-Cloître a été interdit à la circulation pour les voitures venant de Bruxelles. Et malgré les panneaux signalant l’interdiction, de nombreuses voitures passent quand même sous le viaduc, créant le danger dans la circulation.
Les habitants du quartier du Rouge-Cloître à Auderghem sont particulièrement remontés : sur les groupes Facebook concernant la commune, ils sont nombreux à s’étonner de la décision de la commune et de Bruxelles-Mobilité d’interdire l’accès sous le viaduc entre la route venant de Bruxelles et la chaussée de Wavre. Pour les automobilistes venant de l’avenue Herrmann-Debroux, il leur est en effet impossible de tourner à gauche vers le Rouge-Cloître. Cette interdiction a été posée suite à la fermeture du viaduc, et depuis lors, les voitures ne sont plus autorisées à rejoindre la chaussée de Wavre par cette petite rue passant sous le viaduc.
“Tous ces changements ont été réalisés en concertation avec la commune d’Auderghem et la zone de police”, explique Inge Paemen, porte-parole de Bruxelles-Mobilité. “Ces changements ont été réalisés car il existe une alternative via le Boulevard du Souverain”. En effet, les automobilistes peuvent rejoindre la chaussée de Wavre via ce boulevard, mais le détour pour atteindre le Rouge-Cloître est alors particulièrement important.
Une nouvelle réunion de concertation entre Bruxelles-Mobilité, la commune d’Auderghem et la zone de police Uccle/Watermael-Boitsfort/Auderghem doit avoir lieu dans les prochains jours pour analyser la situation autour de cette rue et vérifier si cette interdiction peut encore tenir. Car dans les faits, de nombreux automobilistes ont encore tendance à tourner à gauche malgré l’interdiction, quitte à se retrouve face à face avec des véhicules dans leur bon droit…
Gr.I., avec Nicolas Franchomme
- Images et interview de Nicolas Franchomme.