#m: les fêtes de fin d’année, pour le meilleur et pour le pire
Le fêtes de fin d’année, exaltation pour les uns, source de stress pour les autres. Une période qui suscite des émotions très diverses, entre pression sociale, souffrances, obligations familiales et appréhensions.
Pression sociale …
“Ça reste une des fêtes que les gens associent vraiment à la fête de famille, mais aussi à l’image de la famille idéale. Tout le monde doit être entouré, ça “doit” bien se passer, on “doit” être heureux d’être ensemble. Or, ce n’est pas toujours le cas, et c’est donc parfois difficile à assumer.” Pour Charlotte Mauchien, psychologue aux Cliniques universitaires de Saint-Luc, le caractère familial et le sentiment de solitude sont à l’origine de ces souffrances que peuvent susciter les périodes de fêtes dans certains foyers. “Ca peut donner le sentiment d’être seul, de n’être attendu par personne, de ne pas avoir d’entourage pour passer cette période, très fort associée à une période familiale“.
… et solitude
La solitude, une thématique sur laquelle s’est longuement penchée Céline Remy, directrice de l’asbl “Bras dessus, bras dessous”. “Les personnes qu’on accompagne souffrent d’isolement, mais elles expriment davantage encore cette solitude en période de Noël.” Les fêtes de fin d’année, un moment de joie, mais aussi de souvenir où se revivent les enjeux de solitude, de perte d’un être cher, de mobilité réduite.
Apprendre à se reconnecter, se (re)découvrir, tisser des relations et sortir progressivement d’une situation de complète solitude, c’est aussi la mission de cette asbl bruxelloise qui rappelle que la période des fêtes reste un moment critique pour un grand nombre de citoyens.
C.L