La Stib obligée d’utiliser des autocollants pour cacher les tags à l’acide
Street-art ou vandalisme? Selon le patron de la Stib l’utilisation d’acide dans la peinture prouve qu’il s’agit de vandalisme.
La Stib est obligée de couvrir des graffitis à l’aide d’autocollant, explique ce mercredi La Capitale. Certains tags réalisés à l’aide d’acide sont tellement difficile à effacer qu’ils doivent être cachés par d’autres moyens. A peine rénovée, la station Schuman est déjà ravagée par le vandalisme. “Du vandalisme qui pollue l’environnement public bruxellois. Ils peuvent se justifier en disant que c’est du street-art, mais moi je n’y crois pas”, explique le directeur de la société Brieuc de Meeûs dans les colonnes du journal. « Regardez nos stations flambant neuves ! Arts-Loi est déjà complètement abîmée. À Schuman, la pierre est morte, attaquée par l’acide », déplore-t-il.
Le patron de la Stib estime que l’utilisation d’acide dans la peinture prouve d’ailleurs qu’il ne s’agit pas de street art.
Des autocollants permettent donc de masquer les tags: “Nous avons pris des photos de la pierre que nous avons développées et imprimées sur du vinyle autocollant que l’on a apposé sur les murs de la station. De loin, cela ne se remarque pas trop, mais de près on voit bien que c’est un autocollant”, explique Brieuc de Meeûs.
T.D., photo BX1