Grève dans les secteurs publics: les perturbations attendues ce mardi
Les militants du syndicat socialiste des services publics CGSP/ACOD feront grève mardi pour dénoncer les plans du gouvernement autour des métiers lourds. La CSC Services publics et le Syndicat libre de la fonction publique (SLFP) ne prendront pas part au mouvement.
Les transports publics (SNCB, Stib, TEC et De Lijn) dans leur ensemble connaîtront des perturbations. Les administrations, les écoles et la poste seront aussi concernées par cette grève intersectorielle.
“L’ampleur des actions dépendra de l’importance de la représentation syndicale de chaque secteur, mais pour ce qui est de la CGSP, ce sera bien suivi car nous avons tenu des assemblées de militants toute la semaine“, a indiqué Michel Meyer, président de la CGSP fédérale.
- Des manifestations
Au nord du pays, les militants se rassembleront à Bruges vers 11h alors qu’en Wallonie, le rendez-vous a été fixé à 10h à Tournai où entre mille et deux mille manifestants sont attendus. Un cortège et des discours sont également prévus.
Outre ces rassemblements, “deux ou trois opérations coup de poing” ont été annoncées par des militants, a fait savoir Michel Meyer. “Nous essaierons de rendre le mouvement le moins pénible pour le citoyen“, a-t-il néanmoins ajouté.
- Les transports
La Stib ne peut pas prédire l’ampleur de l’impact sur ses lignes, mais la société de transport bruxelloise conseille aux voyageurs de prévoir d’autres moyens de transports mardi. “Le réseau risque d’être fortement perturbé”, selon la Stib qui informera ses voyageurs en continu sur l’état du réseau dès 6h, par téléphone (070/23 20 00) et via son site internet, Facebook et Twitter.
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La circulation des trains sera elle aussi compromise, la CGSP Cheminots ayant annoncé sa participation à la grève dès lundi 22h00, jusqu’à mardi même heure. La SNCB conseille également aux voyageurs de se renseigner sur son site internet, ses comptes Twitter et Facebook et par téléphone (02/528 28 28).
Selon le syndicat socialiste, le projet de loi du ministre des Pensions Daniel Bacquelaine comporte “plusieurs éléments inacceptables“.
Belga
► Les précisions de Martin Caulier