M revient sur les débats autour de l’ouverture de salles de consommation de drogue

Le secteur en charge de l’aide des toxicomanes demande depuis des années l’ouverture de salles de consommation pour réduire les risques, mais la mise en place de telles initiatives continue à soulever certaines questions.

Pour Sébastien Alexandre, président de la Fédération des institutions pour toxicomanes (Fedito), l’ouverture de salles de consommation est absolument nécessaire pour combattre la consommation de rue. “Bruxelles, comme toutes les villes d’Europe, est confrontée à de la consommation de rue. Il y a des consommateurs de drogues qui sont grandement précarisés, qui consomment là où ils peuvent, que ce soit en rue, dans des WC publics, dans des parcs. Avec des dangers pour eux-mêmes et pour le reste de la société. Il y a des dispositifs qui existent depuis déjà 30 ans aux Pays-Bas qui permettent d’améliorer la santé, d’améliorer les conditions sociales et de réduire les nuisances publiques”, explique-t-il.

Pour le député bruxellois David Weytsman (MR), la création de salles de consommation représente une piste intéressante, tout en soulevant également toute une série de questions. Interrogé sur la politique de tolérance zéro prônée par le MR fédéral, le libéral repète que son groupe parlementaire trouve l’idée intéressante. “La tolérance zéro, ça veut tout dire, ça veut rien dire. À un moment donné, quand les régions ensemble vont avoir une réflexion sur la question et vont pouvoir en même temps apporter des questions. C’est une des réponses parmi beaucoup d’autres dans le cadre de la gestion de ce projet”, indique l’élu.

 

J.N.

 

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28 mars 2018 - 19h52
Modifié le 29 mars 2018 - 12h19