Pascal Smet (SP.A) sur le plan de circulation du tunnel Leopold 2: “Il y a une tentative de politiser le dossier”

Le tunnel entrera dans une phase de travaux de 39 mois dès le 1er mai prochain.

Discret dans les médias depuis la grande manifestation des taxis, le ministre bruxellois de la Mobilité était ce vendredi l’invité de l’Interview. “Le plan taxi a pour but de donner un cadre global avec une concurrence globale“, explique-t-il pour défendre sa politique.

A quelques jours de la longue interview sous forme de livre de Serge Coosemans “Pascal Smet, cible mobile“, le ministre se considère-t-il comme un homme traqué? “J’ai des opinions franches, claires et j’ai une ambition différente pour Bruxelles que celle des cinq, et des cinquantes dernières années. Tout était alors fait pour la voiture, rien pour les Bruxellois. Je veux un nouvel équilibre. Je ne suis pas contre la voiture mais il faut donner plus de place aux gens.” Au ministre de prendre l’exemple de la place Flagey: “A la base, les gens voulaient y laisser les voitures. Aujourd’hui, la vie urbaine y est revenue. Il faut améliorer la qualité de vie et la qualité de l’air.

Le ministre s’estime notamment dans la ligne de mire du MR. Toutefois, aucune référence aux socialistes du gouvernement de la capitale, avec qui il entretient une relation tendue. “Je n’entre pas dans ce genre d’attaques personnelles.” Il assure que c’est encore possible de travailler dans un tel gouvernement.

“J’écoute les gens, surtout les jeunes générations”

La ville est en train de changer. J’écoute les gens, surtout la jeune génération. Et ces gens veulent moins de voitures, plus de place pour les cyclistes et les piétons. Ce sont des objectifs que je défend mais je ne peux pas nier qu’il y a, à Bruxelles, une sorte de clivage générationnel avec les gens qui n’aiment pas ce changement“, explique-t-il.

Alors que certains de ses détracteurs lui repprochent des projets qui n’aboutissent pas, Pascal Smet regrette des critiques faciles. “Il faut parfois laisser murir les changements de mentalités. Il y a plein de projets qui vont attérir dans les prochains mois.

Pascal Smet explique le chahut actuel autour du plan de circulation par les prochaines élections communales. “Le tunnel est vraiment en fin de vie et il faut faire les travaux aujourd’hui. Depuis des semaines et des mois, nous étudions ce plan de circulation. Il y a une tentative de politiser le dossier.

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T.D.

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20 avril 2018 - 13h27
Modifié le 20 avril 2018 - 16h00