Qu’attendent certains lauréats des Octaves de la Musique? Réponse dans #M
Remporter un prix aux Octaves de la Musique peut donner un petit coup de pouce dans une carrière, expliquent dans #M le contrebassiste Giuseppe Millaci et le bassiste du groupe BRNS Antoine Meersseman.
“Ça vient donner un petit coup de pouce. On est un groupe qui est souvent à l’étranger. On n’est pas toujours à faire énormément de concerts en Belgique. Du coup, c’est aussi une manière de redonner un petit coup de projecteur sur ce qu’on a fait aussi ailleurs. Mais c’est impossible à quantifier”, explique Antoine Meersseman, évoquant le fait qu’il est l’actuel lauréat aux Octaves, après l’avoir déjà été plusieurs fois par le passé. “On ne fait pas forcément une musique accessible ou visible pour tous. C’est donc, je pense, une manière d’avoir un peu pignon sur rue le temps de la cérémonie”, ajoute-t-il.
De son côté, Giuseppe Millaci, qui a également remporté un Octave, ne cache pas en espérer quelques retombées positives. “C’est un coup de publicité, ça, c’est sûr pour le jazz et pour promouvoir les jeunes artistes à Bruxelles. Ils ont aussi décerné un prix à un jeune groupe. C’est notre premier album. On espère avoir une suite positive à l’avenir”, indique ce contrebassiste. Les gagnants du cru 2018 des Octaves de la Musique se produiront le 28 mai sur la scène de La Madeleine.
J. Th.