Un an après la démission d’Yvan Mayeur, où en est la transparence ? Reportage
Il y a un an éclatait l’affaire du Samusocial. Depuis un vent de transparence souffle sur la gouvernance bruxelloise. Les mandats et les rémunération peuvent par exemple être consultés sur internet. Au niveau régional aussi l’ordonnance décumul poursuit son chemin. État des lieux.
Sur le site de la ville de Bruxelles, on retrouve un onglet avec les revenus des échevins ou les voyages auxquels ils prennent part. Pour l’association Transparencia, mais l’association estime que ça doit aller plus loin.
Un an après les démissions d’Yvan Mayeur et de Pascale Peraita, la Ville affirme avoir supprimé 450 mandats et 7 asbl. De nombreux documents sont publics. Une chercheuse de l’ULB impute aussi ces avancées au calendrier politique.
Les conséquences de l’affaire du Samusocial dépassent les frontières de la Ville. Ixelles propose ainsi un organigramme des cabinets d’échevins, Etterbeek propose de même, ainsi qu’un cadastre des mandats.
À la région, on épingle une ordonnance rémunérations une autre sur le contrôle des asbl communales. Le parlement devra bientôt se pencher sur le décumul député et échevin ou bourgmestre. Des dossiers qui patinaient et que l’affaire du Samusocial a décoincé.
■ Reportage de Michel Geyer et Morgane van Hoobrouck