Une charte d’intégrité pour les ONG, mais dans quel but ? Réponse dans M

Le ministre de la Coopération au développement Alexander De Croo (Open Vld) a annoncé lundi sa décision d’imposer une charte d’intégrité pour l’ensemble du secteur des ONG actives dans le domaine du développement, une conséquence du scandale lié à des abus sexuels commis dans la branche anglaise d’Oxfam.

À la suite du scandale lié à des abus sexuels commis dans la branche anglaise d’Oxfam, le ministre a soumis les trois organisations belges d’Oxfam – Oxfam Solidarité, Oxfam Magasins du monde et son pendant flamand Oxfam Wereldwinkels – à un audit externe.

Mais était-ce nécessaire ? “Nécessaire, sans doute, utile en tout cas, oui. C’est le rôle de l’état de définir des limites, surtout quand on constate qu’il y a des abus. On a accueilli cette initiative de façon très positive. On a contribué à la réflexion avec le ministre” avance Nicolas Van Nuffel, responsable du département plaidoyer – CNCD-11.11.11.

De son côté, Eva Smet, directrice générale d’Oxfam-Solidarité, estime que cette charte: “C’est une bonne mesure. Le gouvernement est là pour établir des standards. Cependant, certaines ONG et certains acteurs de l’humanitaire avaient déjà un code éthique, ce qui est le cas depuis plusieurs années chez Oxfam-Solidarité.” 

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29 mai 2018 - 17h00
Modifié le 29 mai 2018 - 19h36