Stop diesel d’ici 2030: avis mitigés sur le plateau de “M”

Faut-il éliminer le diesel de nos villes? Le carburant est dans le collimateur de la ministre bruxelloise de l’environnement Céline Fremault, qui veut l’interdire d’ici 2030 pour améliorer la qualité de l’air. La mesure sera-t-elle suffisante? Et encore faut-il qu’elle soit validée.

On applaudit le fait qu’enfin le gouvernement mette le sujet à l’agenda. Depuis longtemps le secteur environnemental attend cela. Mais, 2030, c’est encore très loin…” commente l’un des invités de Sabine Ringelheim, Tim CASSIERS, Collaborateur mobilité et qualité de l’air – BRAL, sur le plateau de “M: le Mag’ de la rédac'”.

Kathy Clerbaux, professeur en sciences de l’environnement salue la simplicité de la mesure: “Ce que j’aime dans cette mesure c’est qu’elle a le mérite d’être assez simple. Et ce qui est simple est plus facile à mettre en oeuvre”. Mais elle rappelle que “l’idée n’est pas complètement neuve puisqu’elle est notamment proposée à Paris. C’est un mouvement que Bruxelles suit.

Mais du côté de la FEBIAC, l’avis est mitigé: “On ne peut pas faire l’erreur de dire “le diesel c’est du diesel”. Le diesel d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier. Le diesel de demain sera encore plus performant niveau écologique. Il ne faut pas stigmatiser le diesel” , souligne son porte-parole Joost Kaesemans.

C.L

 

 

 

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01 juin 2018 - 18h48
Modifié le 02 juin 2018 - 11h53