La voiture autonome testée sur nos routes en septembre 2018
Depuis le mois de mai, le code de la route autorise les tests de la voiture autonome en situation réelle, sur la route. Cette technologie se développe progressivement pour arriver un jour peut-être à être totalement autonome, c’est-à-dire sans conducteur et dans la circulation réelle. Faut-il espérer ces voitures autonomes ou les craindre ? Débat dans l’émission magazine #m avec Sabine Ringelheim.
Un premier test des voitures autonomes aura lieu en septembre en Wallonie. Un trajet sera pré-déterminé pour ammener des touristes d’un point A à un point B où le véhicule sera confronté à des obstacles tels que des piétons. “Au départ, ces voitures existeront en circuit fermé tels que dans des hopitaux ou sur des campus universitaires pour faire la navette. Progressivement, elles pourraient être intégrées à la circulation“, explique Benoit Godard, porte-parole de VIAS (ex-IBSR) qui se charge de réaliser les premiers tests.
Joost Kaesemans, porte-parole de la FEBIAC, est du même avis et pense que cette technologie arrive à maturité. “Il y a plein d’endroits, et même dans des villes, où ces voitures autonomes circulent déjà sur des campus par exemple, mais aussi dans la circulation normale. Le côté technique n’est pas le plus grand problème donc pour l’introduction de ces voitures“.
Au niveau de la sécurité, certains accidents défrayent la chronique comme c’est le cas de celui survenu entre une voiture autonome et une cycliste aux Etats-Unis. “Aucune technologie n’est infaillible“, commente Benoit Godart. “On va tendre vers le zéro accident. Selon les estimations, la voiture autonome va permettre de réduire de 80 à 90 % les accidents qui sont majoritairement de responsabilité humaine. Ils seront également moins graves puisque la vitesse sera toujours respectée à la lettre“.
► Les invités : Benoit Godard, porte-parole de VIAS (ex-IBSR), Joost Kaesemans (porte-parole de la FEBIAC)
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