Meurtre de Kitty Van Nieuwenhuysen: 300 personnes manifestent devant le palais de justice

Des centaines de membres des syndicats de police SNPS-NSPV et SLFP-VSOA se sont rassemblés devant les palais de justice aux quatre coins du pays mercredi à 11h00, a indiqué Vincent Gilles, président national du SLFP Police.

A l’appel des syndicats, les agents dénonçaient le placement sous surveillance électronique de Noureddine Cheikhni, condamné à 30 ans de prison avec deux complices pour home-jacking avec circonstance aggravante de meurtre sur une jeune policière, Kitty Van Nieuwenhuysen.

A Bruxelles, place Poelaert, l’appel à manifester silencieusement a réuni 300 personnes, précise Vincent Gilles. Les véhicules de police ont également fait retentir leurs sirènes durant plus d’une minute. A Liège, où la direction de la zone de police était aussi présente, ce sont 150 membres qui se sont rassemblés. L’action a également été suivie à Neufchâteau (une cinquantaine de personnes) et à Marche-en-Famenne (une septantaine). En Flandre, à Gand et Courtrai, respectivement 200 et une cinquantaine de personnes étaient présentes, ainsi qu’une centaine à Louvain. Johan Van Nieuwenhuysen, le père de Kitty qui a fait partie du corps de police de Louvain de 2009 à 2016, était absent. A Hasselt, environ 50 agents étaient rassemblés, tandis qu’ils étaient plus de 50 à Bruges et une petite centaine devant le palais de justice de Tongres.

Nous demandons que toutes les violences envers les policiers soient toujours punies”, a souligné Johan Steegen, du syndicat NSVP. “Libérer un tueur de flic après 10 ans alors qu’il devait prendre 30 ans est inacceptable”, a de son côté réagit Thierry Belin, secrétaire national du SNPS. “Nous estimons que la justice ne peut pas faire preuve de clémence en cas de violences faites à des policiers, c’est un très mauvais signal.

Les syndicats se disent outrés par la décision du tribunal de l’application des peines (TAP) de Liège. Selon eux, il s’agit d’une “gifle infligée au personnel de police“, alors que “la violence exercée contre les policiers mérite la peine maximale“. Des calicots avaient été préparés pour l’occasion, sur lesquels on pouvait notamment lire “Violence contre les policiers = sanction pénale maximale. Que font les politiques et les magistrats? ” Les rassemblements devaient se tenir jusqu’à environ 11h30.

Belga

• Images de Marjorie Fellinger

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26 septembre 2018 - 09h17
Modifié le 26 septembre 2018 - 14h24