Bellot n’acceptera pas d’interdiction générale des vélos dans le train à l’heure de pointe

Le ministre fédéral de la Mobilité, François Bellot, n’acceptera pas de mesure d’interdiction généralisée des vélos non pliables dans le train à l’heure de pointe, a-t-il indiqué jeudi à la Chambre.

L’intention de la SNCB d’évoluer dans ce sens, dévoilée cette semaine dans la presse, a essuyé nombre de critiques. La SNCB a justifié une telle évolution par l’augmentation du nombre de voyageurs alors que la capacité des trains reste limitée.

“Je ne partage ni la stratégie proposée pour les heures de pointe ni la méthode pour y arriver”, a indiqué ce jeudi le ministre (MR) interrogé à la Chambre. M. Bellot a demandé à la SNCB qu’elle le documente sur les problèmes auxquels elle est confrontée, qu’elle lui fasse parvenir une analyse fouillée ligne par ligne, qu’elle formule des mesures là où il y a des difficultés, et qu’elle consulte les associations des usagers du vélo et de navetteurs.

Le ministre était interrogé par deux nouvelles députées, Anne-Catherine Goffinet (cdH) et Sarah Schlitz (Ecolo), qui a prêté serment ce jeudi en remplacement de Muriel Gerkens. Venue à vélo et en train au parlement, Sarah Schlitz a affiché sa satisfaction de voir le gouvernement la rejoindre sur la nécessité de promouvoir le transport intermodal. Invitant le ministre à hiérarchiser les priorités, elle a souligné que la SNCB devait “faire partie des solutions” à l’heure de résoudre les problèmes de mobilité et de climat.

Anne-Catherine Goffinet a remercié le ministre pour son “enthousiasme en faveur de la mobilité douce”. Elle a dit attendre le contrat de gestion. Enfin, elle a dit espérer que l’acceptation du vélo dans le train à l’heure de pointe se ferait bien partout et pas seulement en certains endroits.

Belga

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18 octobre 2018 - 16h49
Modifié le 21 novembre 2018 - 17h04