Le Black Friday est-il une bonne affaire pour les commerçants? #M tente d’y répondre
Ce jeudi, Sabine Ringelheim s’est penché sur la question de la simplification administrative et du phénomène du Black friday.
Les lettres administratives des CPAS ne sont pas toujours faciles à comprendre pour les usagers. Brigitte De Pauw, présidente du CPAS de Jette, a décidé de simplifier la communication. “C’est le retour que nous avions de nos usagers”, explique la présidente. “Les courriers qui ne sont pas modifiés sont un problème quotidien, ajoute Déborah Declerck,gGestionnaire du projet Kis&Write. Ils comprennent mieux et toutes les informations sont transmises. On leur donne par exemple la seule motivation pour laquelle on leur refuse une aide. On ne cite plus les 9 autres conditions.”
Un vrai travail a été mené pour retravailler les courriers. Ensuite, ce sont les usagers directement qui ont pu donner leur avis en groupe de lecture. Enfin, tout a été validé par les juristes.
Les géants du commerce veulent imposer le Black friday
Le Black friday, c’est le lendemain de la Thanksgiving aux Etats-Unis. Les géants de l’internet s’en donnent à cœur joie et ont mondialisé cette journée. “L’achat par e-commerce n’est pas encore dans les moeurs. 60% des consommateurs achètent une fois par mois par internet mais cela se limite à quelques produits comme les spectacles”, explique Christophe Wambersie, secrétaire général du SNI pour Bruxelles et la Région wallonne. Seulement, pour les commerces indépendants, cette journée de promotion n’est pas forcément une bonne affaire. “Il doit vivre de son commerce et ne peut pas faire des promotions tout au long de l’année. Ce sont des politiques commerciales qui avantagent les grandes enseignes.”