Traces d’amiante dans deux véhicules de la SNCB
Des traces d’amiante ont été récemment détectées dans un espace technique fermé, à bord de deux des vingt véhicules examinés de la série de type “Sprinter”, matériel mis en service entre 1986 et 1989, indique dimanche la SNCB. Ces traces d’amiante se trouvaient dans un espace technique fermé. Il n’y avait pas d’amiante dans les compartiments passagers.
Depuis plusieurs années, la SNCB réalise un programme de suivi préventif concernant la présence d’amiante à bord du matériel roulant. Elle fait régulièrement prélever des échantillons pour l’identification d’amiante dans sa flotte.
La procédure mise en place par la SNCB prévoit un test supplémentaire concernant la présence éventuelle de fibres dans l’air. Ces tests ont été réalisés ce 8 décembre par un laboratoire certifié sur ces deux véhicules, entre-temps retirés du service. Le rapport des analyses réalisées démontre l’absence de fibres libérées.
Les conducteurs de train se disent “très inquiets” et craignent que “l’inhalation de fibres d’amiante soit à l’origine de l’asbestose (fibrose pulmonaire) ; de cancers broncho-pulmonaires, ainsi que de cancers de la plèvre (mésothéliome) et de cancers du larynx des voies digestives”, détaille Philippe Dubois, secrétaire permanent régional de la CGSP Cheminots dans un communiqué.
La section bruxelloise du syndicat “demande à la SNCB d’organiser immédiatement un Comité pour la Prévention et la Protection des Travailleurs, afin d’informer les syndicats quelles mesures on été prises pour protéger le personnel”.
La réaction des cheminots rappelle en outre l’obligation de faire l’inventaire du matériel qui contient de l’amiante, de la rédaction d’un plan de gestion et du suivi médical du personnel victime de l’asbeste.
Belga