La manifestation “contre Marrakech” prévue à Bruxelles ce dimanche interdite sur tout le territoire de la Région
Une manifestation importante, à l’initiative de mouvements d’extrême droite, était programmée ce dimanche afin de protester contre la signature par la Belgique du Pacte Global pour les Migrations à Marrakech. Elle a été interdite sur tout le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale, via un communiqué du Bourgmestre Philippe Close et du Ministre-Président bruxellois, Rudy Vervoort.
Suite au Conseil Régional de Sécurité au cours duquel le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles a fait part de son intention d’interdire la manifestation d’extrême droite prévue ce dimanche sur son territoire et sur la base des informations opérationnelles délivrées par la Zone de Police Bruxelles-Capitale Ixelles, indiquant que la manifestation pourrait se propager à d’autres zones.
Philippe Close et Rudi Vervoort parlent d’une même voix et indiquent qu’« il est hors de question de laisser une marche brune se dérouler à Bruxelles ». Ils ajoutent tous deux « Nous n’entendons pas laisser des propagateurs de haine et de violence ternir la quiétude de notre Capitale en ce week-end de décembre. Nous entendons préserver une ville calme, sereine où il fait bon vivre et s’amuser en cette période de fin d’année. Nous avons pris la décision d’interdire tout rassemblement et toute manifestation sur le territoire bruxellois ce dimanche ».
Le quotidien flamand De Morgen rapportait mardi que des hooligans de différents clubs de football belges s’étaient également engagés à participer à cette marche contre Marrakech.
Cette interdiction aura des conséquences sur d’autres manifestations programmées ce dimanche, vu l’impossibilité de contrôler la sincérité de chacun. Le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles et le Ministre-Président appellent ces manifestants à se mettre en contact avec les autorités policières pour reprogrammer leur action en toute sérénité.
Par ailleurs, ils appellent également à la bonne coordination avec les autres grandes villes (Anvers, Charleroi, Gand, Liège ou Malines) afin d’anticiper la venue de fauteurs de trouble dans la capitale.
T.Dest / Photo: Belga