Près de 1500 personnes rassemblées devant le siège de la FEB : la façade aspergée de peinture
La rue Ravenstein à Bruxelles était verte et rouge de monde vendredi matin dès 10h30, devant le siège de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Près des 1.500 personnes ont rejoint le point de ralliement, selon les syndicats.
Au rythme de Daft Punk puis des tambours, près de 1.500 personnes se sont réunis dans la bonne humeur, avant d’asperger la façade du bâtiment de la FEB de peinture rouge.
“Devenir des zombies au travail, voilà notre perspective”, a déclaré un représentant CGSLB. “La pénibilité est réelle, au lieu de le reconnaître les employeurs tirent sur la corde.”
Les revendications concernant le pouvoir d’achat, la pension à 65 ans, le crédit-temps à 55 ans et la prépension à 60 ans ont ensuite été soumises à l’applaudimètre. “On est fâché !”, a résumé la déléguée FGTB Bruxelles Estelle Ceulemans. “Pour beaucoup de travailleurs, les fins de mois ne sont pas difficiles, elles sont tout simplement impossibles”, a-t-elle martelé.
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Dans la foule, les manifestants brandissaient des banderoles réclamant “une fin de carrière décente” ou dénonçant les inégalités sociales en lettres rouges et noires: “Pour les riches, le paradis fiscal, pour nous l’enfer social”.
L’action devant le siège du patronat, organisée en front commun par la CSC, la CGSLB et la FGTB, se veut le point d’orgue d’une matinée de grèves à travers tout le pays. Les syndicats dénoncent la “déresponsabilisation” des patrons et les politiques “anti-sociales” du gouvernement. Une délégation du front commun syndical devait rencontrer des représentants de la FEB à midi.
Avec Belga – Photo : Belga/Hatim Kaghat
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► Reportage de Jean-Christophe Pesesse et Béatrice Brouthout, et reportage de Michel Geyer et Charles Carpreau.