Tête de liste PTB pour les régionales, Françoise De Smedt explique comment financer la gratuité de la Stib

La députée bruxelloise Françoise De Smedt tirera la liste PTB aux régionales de mai prochain. Elle répondait ce mercredi midi aux questions de Jean-Jacques Deleeuw dans l’Interview.

Après avoir travaillé une quinzaine d’année dans le secteur hospitalier, la députée bruxelloise tirera la liste PTB aux régionales. Est-elle donc candidate ministre-présidente ? “Je ne pense pas que le PTB pourra revendiquer la ministre-présidente mais nous voulons doubler nos parlementaires à Bruxelles, c’est à dire passer de quatre à huit pour peser dans les débats“, indique-t-elle. Elle donne l’exemple du débat sur la collecte de déchets : “Nous avons pesé pour maintenir ce service public“.

Accusé de récupération du mouvement des jeunes pour le climat à travers la présence des jeunes PTB, elle défend son parti: “Pourquoi est-ce opportuniste ? Les jeunes s’investissent et demandent des actions politiques pour diminuer les émissions. Nous prenons nos responsabilités. C’est d’ailleurs pour cela que nous demandons les transports en commun gratuits“.

Depuis quelques semaines, le débat sur les transports en commun gratuit fait en effet rage dans la capitale. “On veut que les gens arrêtent d’utiliser la voiture“, clame Françoise De Smedt, “La gratuité permet de faciliter l’accès à ces transports et ça résout aussi l’aspect social“. Comment le financer ? “Nous avons plusieurs pistes mais il faut également élargir la réflexion au-delà de Bruxelles (…) Chaque année, les embouteillages coutent 4 à 8 milliards d’euros à la Belgique. C’est une première piste. Nous voulons par ailleurs shifter les voitures de société pour redonner du salaire brut aux travailleurs. La taxe sur les camions qui permet de réparer les routes devrait également être réinvestie dans les transports. Dernière option, le versement transport comme en France. Les entreprises payeraient ainsi un forfait par nombre de travailleur, au lieu de payer des abonnements comme elles le font aujourd’hui.

T.D.

 

 

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27 février 2019 - 14h25
Modifié le 27 février 2019 - 15h11